Dans la première partie du spectacle, les tableaux se succèdent de façon chronologique de la petite enfance d’Aurore, tiraillée entre sa grand-mère et sa mère, en passant par son adolescence où elle reçoit une éducation à la fois stricte et inédite et jusqu’aux premières années de sa vie d’épouse et de mère où elle déchante complètement.
« Ma maman retourne vivre à Paris en échange d’une pension annuelle à vie, versée par ma grand-mère, J’ai été vendue… «
Les évènements marquants de la vie d’Aurore alternent avec des projections de textes de lois empruntés au Code Civil Napoléon, entré en vigueur en 1804; année de naissance d’Aurore. Ces textes de lois, écrits et signés, mettent en évidence le statut de mineur de la femme et sa dépendance vis à vis de l’homme, dans la famille, dans le mariage et dans la société.
La deuxième partie du spectacle s’ouvre sur l’émancipation d’Aurore et sur la reconnaissance du public, tant au niveau politique que littéraire et théâtral. Mais cela ne signifie pas que la vie est plus facile dans cette société toujours régie par les hommes.
Les costumes sont évolutifs. Certains sont ajoutés ou transformés, d’autres enlevés et laissés sur la scène et sont le reflet de ses libertés. Dès son arrivée à Paris, Aurore demande aux autorités policières une permission de « travestissement », qu’elle obtient.
Plus d’infos sur le spectacle sur www.surleboutdesdoigts.org
Accueil : à partir de 19h00
Ouverture des portes intérieures : 19h30
Discours politiques : 19h45
Spectacle : 20h00